Tout ce qui brille n’est pas d’or… Une dorure est une application d’or qui peut être faite sur des bois, du métal, du verre et de la céramique. Les fraudes sont nombreuses et il faut être d’une extrême prudence lors d’un achat d’où l’intérêt de cet article… La Revue Experts n° 01 – 03/1988 © Revue Experts Depuis l’aube de l’humanité, l’or fascine les esprits. Son éclat pareil aux rayons de soleil, ne faiblit jamais. Inaltérable à l’air, résistant à tous les acides à l’exception de l’eau régale, il semble défier les hommes et le temps. Ses qualités exceptionnelles alliées à son étonnante ductilité allongement à la traction lui octroyèrent la place d’honneur dans la hiérarchie des métaux, et le consacrèrent plus particulièrement à l’usage des Dieux et des héros. Du roi Salomon, dont les lambris du temple de Jérusalem étaient couverts de feuilles d’or, aux pharaons qui l’employèrent aussi en thérapie, puis aux grecs et romains qui en couvrirent leurs idoles, il n’est pas d’exemples sans cesse renouvelés de son attrait mystique. Même l’église ne put lui résister, malgré les nombreuses interventions des iconoclastes. La symbolique et la puissance qu’il reflétait galvanisa les fidèles. Plus près de nous, Louis XIV, dont la préoccupation majeure fut d’affermir sa souveraineté, utilisa abondamment le précieux métal pour affirmer sa puissance il fit couvrir de feuilles d’or les meubles, lambris, grilles, fontaines et même les toitures de son palais de Versailles. Les appartements qui reflètent sans cesse l’astre divin, formèrent un temple de lumière, d’où le Roi Soleil dirigea le monde… I – Tout ce qui brille n’est pas d’or Aujourd’hui, les temps ont bien changé. L’amateur d’art comme le professionnel sont confrontés très fréquemment à des dorures frauduleuses. Depuis la chute de l’Ancien Régime, elles sont en effet devenues très courantes ; l’abolition des règles corporatives permettant l’utilisation de métaux moins nobles pour imiter l’or, comme l’argent ou l’étain, recouverts ensuite d’un vernis jaune, ou le cuivre. Les pouvoirs publics, dont la vigilance semble se reporter essentiellement sur le commerce de l’or et de l’argent massif et leurs dérivés immédiats comme les feuilles, restent impuissants à effectuer les contrôles nécessaires sur les objets en bois dorés. Il faut admettre, à leur décharge, que 12 m2 d’or en feuilles ne pèsent qu’un gramme !… L’épaisseur des feuilles actuelles est de 4 microns en moyenne pour l’or simple, et de 8 microns pour les feuilles doubles. Le ruban doré de la photographie, qui ne mesure pas moins de 30 cm est donc recouvert de moins d’un quart de gramme d’or, ce qui, pour les services fiscaux, est insignifiant. Ce raisonnement mathématique nous explique en partie le peu d’intérêt que les services de la répression des fraudés portent aux bois dorés, et pourquoi de nombreux marchands d’antiquités comme de copies modernes affirment impunément que leur marchandise est dorée à la feuille d’or. Il existe même aujourd’hui, en vente dans les drogueries, des “crèmes à dorer pour restauration artistique des cadres, miroirs, trumeaux, consoles et sièges dorés”, dont les nuances sont pompeusement appelées “Versailles Trianon”, suivies des qualificatifs “feuilles d’or reflet rouge”,… Les fabricants de ces produits, passibles de recours en justice, devraient être plus réservés car la poudre métallique mélangée à la “crème” n’est que du cuivre ou de l’aluminium !… Comment peut-on aujourd’hui être arrivé à une telle décadence dans l’indifférence générale ? Cette question trouve peut-être sa réponse dans la méconnaissance du métier. En effet, il n’existe plus en France, qu’une école contrôlée par l’Etat, à Paris, qui enseigne à des apprentis l’art de la dorure sur bois. Cinq à six doreurs par an se présentent au Certificat d’Aptitude Professionnelle, après trois années d’apprentissage. Les artisans s’isolent avec leurs secrets, dressant une muraille entre les professionnels et les médias, dont ils se méfient de peur de perdre leurs prérogatives. Ce mutisme, associé au manque de bibliographie – le dernier traité de dorure sur bois date de 1886, Editions RORET à Paris engendre une incompétence généralisée chez l’amateur d’art et facilite de nombreuses fraudes ou malfaçons. Fort de cette ignorance, des esprits audacieux profitent de l’aubaine, jouent sur les mots et proposent des labels de qualité “dorures à la feuille” ou des “dorures faites main”. Le client confiant croit acheter un objet doré à la feuille d’or, et ce n’est pas le vendeur qui l’en dissuadera. Lorsqu’il s’apercevra de la supercherie, il n’aura aucun recours possible puisque l’étiquette ne porte aucune mention sur la nature du métal rapporté. Aucune précision ne figure également chez les antiquaires comme dans les salles des ventes sur la nature de la dorure, indiquant s’il s’agit d’un objet doré à la feuille d’or posée à l’eau, ou posée à la mixtion, ou doré à la bronzine. Il n’est pas rare en effet de trouver des bois dorés, dont la dorure d’origine à l’eau est recouverte d’une dorure à la mixtion et d’un voile de bronzine “d’usage”. Les commissaires-priseurs devraient requérir plus souvent les services d’experts spécialisés, pour accroître la confiance de leur clientèle qui peut s’étonner avec raison de voir la même personne expertiser une commode Louis XV, un chandelier en argent massif du XVIIe ou une tapisserie des Flandres !… “Qu’est-ce qu’une dorure sur bois, une assiette, de l’apprêt ?” Ce test que nous avons réalisé nous a apporté la conviction qu’au moins 8 propriétaires de bois dorés sur 10 ne connaissent pas les réponses et qu’ils étaient la proie de fraudeurs. Aussi, quand Monsieur le Président B. PECKELS m’a demandé si je désirais écrire un article dans le 1er numéro de notre revue, le sujet me semblait tout trouvé sensibiliser nos lecteurs sur les fraudes relevant du domaine artistique dans ma spécialité. Sachant que nos confrères, comme les magistrats qui lisent ces pages, sont presque tous des amateurs d’art, sinon toujours curieux de s’instruire, nous avons pensé qu’un éclaircissement des techniques traditionnelles de la dorure sera utile et divertissant. Une dorure est une application d’or qui peut-être faite sur du bois, du métal, du verre ou de la céramique. C’est également par extension une application de cuivre ou d’un autre métal imitant l’or, par exemple une argenture recouverte d’un vernis jaune. Il nous faut remonter aux techniques de base pour saisir les données du problème. 1 – Les dorures sur métaux Cinq procédés de dorure sont utilisés, lorsque le support est en métal, qu’il s’agisse de cuivre, de laiton ou de bronze, ce sont la – dorure au mercure, – dorure à l’électrolyse, – dorure à la mixtion, – dorure par friction, – dorure sous vide, – dorure au vernis. – La dorure au mercure C’est un mélange de mercure avec de l’or en fusion. L’objet métallique est recouvert par l’amalgame, puis chauffé pour faire évaporer le mercure jusqu’à sa complète disparition. Après refroidissement, l’or en dépôt est écrasé avec un brunissoir pour obtenir sur les reliefs des reflets lumineux. Ce brunissage souligne les volumes et les détails que le ton monochrome de l’or avait unifié. Malheureusement, cette technique est excessivement dangereuse pour l’homme et, aujourd’hui, seuls les chefs d’entreprises ont l’autorisation de la pratiquer à leurs risques et périls. Rappelons qu’au temps du Roi Soleil où Versailles brillait du feu de ses ors, des dizaines de doreurs atteints par la fièvre et les tremblements l’hydrargyrisme étaient chaque jour ensablés jusqu’à la poitrine pour dorer au mercure les bronzes d’ameublement. Ils mouraient rapidement dans d’atroces souffrances, se sacrifiant pour un salaire mirobolant. – La dorure à l’électrolyse Apparue dans la seconde moitié du XIXe siècle, la dorure par dépôt électrolytique détrône aujourd’hui le procédé précédent. Plus économique que la précédente, car le dépôt d’or peut être infime, c’est la dorure utilisée couramment pour les bijoux, la robinetterie, ou les bronzes d’ameublement “plaqués or”. L’objet à dorer, relié au pôle négatif, est placé dans une cuve remplie d’un liquide, l’électrolyte. Le métal d’apport, l’or, est relié au pôle positif et plongé également dans la cuve. Lorsque les électrodes sont branchées, l’or se dépose sur le bronze. Cette dorure chimiquement pure est plus rougeâtre, et plus uniforme que la dorure au mercure. Mais elle est d’un excellent rapport qualité-prix, et peut être utilisée à l’échelle industrielle. La qualité de cette dorure, reposant presque essentiellement sur la quantité du dépôt, il est important d’en connaître l’épaisseur avant d’effectuer un achat. Elle se situe selon la destination des objets, entre 5 et 15 microns. – La dorure à la mixtion Les trois procédés précédents ne sont pas réalisables pour les pièces de grandes dimensions ou inamovibles, comme un dôme ou des grilles. L’or utilisé se présente alors sous la forme de feuilles de 7 à 9 cm2, épaisses de 4 à 10 microns, collées avec l’huile de lin siccativée à 150°C en présence d’un sel métallique manganèse, plomb, après avoir nettoyé le support à dorer et l’avoir isolé. Au contact de l’air, l’huile s’oxyde, se réticule et devient légèrement poisseuse après 3, 6, 12 ou 24 heures selon sa préparation on dit alors qu’elle est “amoureuse”, et peut recevoir les feuilles d’or. Ce procédé de dorure offre un éclat sans nuances et l’adhésion des feuilles reste fragile elles ne résistent pas au grattage. C’est pourquoi, il est réservé de préférence aux éléments d’architecture, qui restent, hors de portée des chocs et rayures. – La dorure par friction et sous vide Ce procédé primaire consiste à gratter une pépite d’or sur le métal chaud. Le dépôt qui s’incruste à la surface est d’épaisseur variable mais satisfaisant. Cette technique fut employée par tous les peuples de l’antiquité avant que la dorure au mercure vienne l’évincer. La dorure par projection sous vide est un procédé moderne, et utilisée surtout pour de faibles dépôts, comme sur les visières des cosmonautes ou des pompiers, pour refléter les rayons solaires pour les premiers, et la chaleur pour les seconds. L’épaisseur de la dorure déposée sur la visière est inférieure au micron. – La dorure au vernis La dorure au vernis est couramment pratiquée depuis qu’elle fut recommandée par Louis XV pour économiser l’or que ses sujets employaient sur les bronzes. Il s’agit en fait d’un vernis jaune appliqué sur le laiton chauffé. L’effet peut être trompeur, mais ne résiste pas aux sévices du temps. Le vernis se craquèle, et le métal finit par s’oxyder. 2- La dorure des objets en verre ou en céramique – Dorure par fusion La dorure la plus courante, utilisée pour les objets en verre ou en céramique, est la dorure par fusion. La feuille d’or est posée sur le verre ou la céramique et la température est élevée en-dessous du point de fusion du support, mais suffisamment pour fondre l’or qui y adhère. – Dorure à la mixtion Il existe pour les verres une seconde technique connue dès l’antiquité, qui se développe surtout en Bohème, au XVIIe et au XIXe siècle. Les “Zwischen Goldglass”, ces verres qui sont en deux parties s’emboîtant l’une dans l’autre, sont actuellement très recherchés de part leur rareté. Le verre qui se loge à l’intérieur est couvert d’une feuille d’or collée à la mixtion sur son extérieur. La feuille est ensuite gravée avec des stylets, puis le verre prend sa place dans une enveloppe extérieure, soudée à chaud voir reproduction. 3 – La dorure des objets en pierre et en marbre La dorure des objets en pierre ou en marbre n’est pas récente puisqu’elle était couramment employée pour dorer les sculptures des édifices religieux égyptiens ou grecs. Ici encore, l’or est appliqué en feuilles, collées à la mixtion, avec une légère différence sur les cas précédents, due à la porosité du support qui doit être isolé avec un vernis gomme laque. La dorure par friction était aussi utilisée pour couvrir des pierres dures et poreuses. 4 – La dorure sur bois La préparation des apprêts Le bois est un des matériaux organiques qui réagit le plus aux variations hygroscopiques il augmente de volume lorsque l’air environnant devient humide, ou se rétracte en présence d’air sec. Il possède également la particularité d’avoir un veinage plus ou moins prononcé selon l’essence. Une feuille d’or directement posée sur le bois nu, mettrait en évidence ce veinage, ce qui gênerait considérablement la compréhension des volumes et irait à l’encontre du but recherché imiter l’or massif. Les anciens ont donc élaboré un enduit intermédiaire qui s’applique entre le bois et la feuille d’or, masque l’aspect de la surface, et suit les variations dimensionnelles dues à l’humidité. Cet enduit tampon se compose d’une charge minérale de la craie finement broyée, d’un liant de la colle de peau de lapin et d’un solvant de l’eau. La colle de peau de lapin s’est substituée depuis le XVIe siècle à la colle de peau de mouton. L’enduit appelé depuis le Moyen-Age, apprêt, du verbe apprêter, est appliqué à 60°C en 10 à 12 couches épaisses. Sa surface est ensuite lissée puis recouverte de deux couches très légères d’assiette argile kaolinique qui sert à asseoir l’or, appelée également bol, bolus, bol d’Arménie aux emplacements destinés à être brunis. Le kaolin s’écrasera sous la pression de l’agathe et la feuille d’or deviendra lisse et brillante comme la surface d’un miroir. – La dorure à l’ eau Les feuilles d’or sont appliquées à l’eau sur l’assiette, dont la colle, au contact du liquide, se régénère. Elles peuvent être ensuite recouvertes d’une légère couche de colle de peau très diluée dans de l’eau le matage. La colle traverse les feuilles poreuses et s’accroche sur l’enduit. L’or qui est pris en “sandwich” devient mat et résiste mieux à l’érosion. Les brillances sont obtenues par écrasement à la pierre d’agathe. Le doreur met quelquefois à profit l’épaisseur de l’apprêt pour exécuter des gravures ou fixer des pierreries cabochons romans. Cette dorure sur laquelle nous nous attardons volontairement est la seule qui était en usagé pour tous objets en bois dorés, entreposés à l’abri des intempéries, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. La suppression des règles corporatives eut la conséquence néfaste d’autoriser des dorures mixtes sur un même objet à la mixtion pour les parties mates, à l’eau pour les parties brillantes. – La dorure à mixtion Le procédé à la mixtion huile de lin siccativée,… est plus facile et plus rapide que la dorure précédente. Cette technique bon marché n’offre pas les mêmes avantages de contrastes mats et brillants, que la dorure à l’eau ; le film d’huile empâte légèrement les volumes. Une nouvelle mixtion a vu le jour depuis les années 1970 c’est la mixtion à l’eau résine vinylique en émulsion dans l’eau. Elle procure un film plus épais que la mixtion à l’huile, ce qui est un inconvénient car la surface métallique est moins nette, mais elle reste “amoureuse” soixante dix heures d’affilées, alors que la précédente n’y reste qu’une à deux heures au maximum. III – La différence du prix de revient en fabrication et en restauration Peu de gens font la différence entre les bonnes dorures à l’eau pour les objets en bois, au mercure pour les bronzes, et les mauvaises à l’huile, à la mixtion simplifiée et les ersatz qui portent le titre pompeux de dorure. Les prix de revient en fabrication et en restauration varient de un à vingt, entre une dorure à la bronzine ersatz composé de poudre de cuivre, dilué dans un vernis, appliqué au pinceau et une dorure à l’eau par exemple. Aussi, paraît-il primordial d’exiger d’un vendeur des précisions concernant le métal d’apport employé, sa nature, le nombre de carats s’il s’agit d’or, l’épaisseur des feuilles simple 4 microns, doubles 8 microns, extra-épais 12 microns… et la technique utilisée. De nombreux restaurateurs de fortune interviennent sur les objets d’art avec de nouveaux produits aussi dangereux qu’alléchants. Ce sont des poudres d’aluminium ou de cuivre, mélangées à des cires… Elles empâtent les volumes, puis noircissent rapidement en s’oxydant. Les étiquettes de ces produits, vendus comme des “crèmes à dorer” ou “Or hollandais”, etc, omettent toujours de préciser la nature de la poudre métallique quand elles ne trompent pas carrément le client en affirmant “feuilles d’or reflet orangé”… Quel serait devant un tribunal le responsable de la dégradation de l’oeuvre d’art ? Le fabricant malhonnête ou l’utilisateur confiant et incompétent ?… IV – Le problème de la compétence Il est frappant qu’à notre époque, restauration puisse encore devenir synonyme de dégradation. Toute aussi surprenante est la constatation qu’aucune précision en salles des ventes n’est faite quant aux dorures utilisées. En effet, aucune mention ne stipule la qualité d’une dorure, ni sa nature. Seuls, figurent dans les catalogues quelques termes laconiques comme “restaurations d’usages”, “bon état”, “état moyen”, l’estimation du coût de la restauration étant laissée à l’appréciation de l’enchérisseur. Cette lacune peut être lourde de conséquences, d’abord pour le client, qui désirant faire nettoyer son cadre, s’aperçoit de la supercherie, puis pour le commissaire-priseur qui est responsable de la vente, puis pour l’expert vers qui se tourne le commissaire-priseur. Prenons l’exemple d’un cadre passé en salle des ventes récemment. La première photographie est celle parue dans le catalogue. La description de l’expert donne les mensurations, une estimation et le libellé suivant “Superbe cadre en bois sculpté et doré à écoinçons et réserves ajourées à décor de coquilles feuillagées…”. Aucune mention n’est faite concernant l’état du bois et de la dorure qui ont sans doute été jugés en bon état. Cependant, lorsque le cadre a été présenté pour un nettoyage chez le restaurateur, le nouveau propriétaire découvrit avec stupéfaction que la dorure d’origine était recouverte d’une dorure à la mixtion puis à la bronzine, cachant de nombreuses restaurations en plâtre… Le coût du nettoyage de la bronzine, de la dorure à la mixtion et de la reprise de la restauration dépassa la moitié du prix d’achat… Il y a donc là , matière à réflexion, car l’expert aurait du être plus précis. Ce péché d’omission montre au besoin la nécessité d’être rigoureux, et de mieux informer l’amateur d’art. Le marché des bois dorés, assaini, ne serait plus en dents de scie et irait crescendo comme celui de la peinture ou la moindre restauration est annoncée par l’expert. V – Conclusion En conséquence, tout ce qui brille n’étant pas d’or, et ce malgré certaines étiquettes, nous ne saurions vous recommander une extrême prudence lors d’un achat, et bien entendu, de recourir, si possible, aux conseils d’un expert. Les bronzes dorés au mercure, et les bois dorés à l’eau n’ont pas atteint encore leurs sommets, au niveau des cotes. Il est donc encore facile de se constituer une collection à des prix abordables, pour peu qu’on possède un minimum de connaissances et de goût. Pour en savoir plus Dorure et polychromie sur bois Techniques traditionnelles et modernes Éditions Faton Relié pleine toile sous jaquette illustrée – Format 21,5 x 29,5 cm – 194 pages – 210 illustrations. détails achat
Dor et de marbre : les sculptures hellénistiques dorées de Délos* par Brigitte BOURGEOIS1 et Philippe JOCKEY2. Dans le cadre de nos recherches sur la polychromie de la sculpture hellénistique de Délos3, nous avons pu mettre en évidence, au cours de notre campagne d'étude 20044, les vestiges indubitables d'une dorure originelle à la feuille sur certains des marbres
TEMOIGNAGES D’ELEVES “Un bel atelier au fond d’une cour au sein du Faubourg. Quand on passe le porche, on entre dans l’histoire mais la porte de l’atelier s’ouvre sur un lieu de création. J’ y ai suivi une formation de “Doreur à la feuille ornemaniste” et trouvé chez Bruno Toupry un d’excellent pédagogue remplit d’humour. Il m’a transmis son savoir dans le respect et l’amour du métier, toujours dans la générosité, la culture et l’intelligence. Une formation riche et une belle rencontre.” Yolanda SOARES Obtention du CAP en candidat libre en Juin 2016 “Le cours de Bruno Toupry, auquel j’ai participé en 2010, il y a déjà six ans, restera inoubliable d’autant plus que, ne pouvant me résoudre à quitter les lieux, je suis restée deux jours supplémentaires à l’atelier pour y apprendre les rudiments de la restauration – c’est-à -dire, avec Bruno, l’essentiel. Pas une minute de perdue ! Le cours de dix jours ouvrables est intensif, exhaustif, et extraordinaire. Je ne peux le comparer à rien. Revenue aux États-Unis où je réside, je me suis inscrite à la Society of Gilders et j’ai eu la surprise d’être vite considérée comme collègue par les doreurs américains. Ils trouvaient que je travaillais bien, et c’était parce que j’avais eu la chance d’être l’élève de Bruno. Son savoir, son savoir-faire, son sens de l’organisation, la qualité de son enseignement aussi historique que manuel, et le calme et la concentration qu’il fait régner dans son atelier font que ses élèves ne dispersent pas leur énergie et progressent rapidement. Bruno vient d’être nommé Maître Artisan il y a longtemps que cet honneur lui revenait et les doreurs américains seront d’accord. Ils parlent encore de la conférence sur la reparure et son histoire que Bruno a donnée au congrès de la Society of Gilders en juin 2015, qui les a sensibilisés sur ce sujet merveilleux. Bruno est aussi un ambassadeur de la beauté et de la spécificité de l’art décoratif français au cours des siècles !” Elisabeth Caron juin 2016 Chicago Illinois Tél. 01 773-334-5730 “L’Atelier du Nombre d’Or, pour le décrire, je dirais que c’est tout à la fois un endroit magique pour découvrir le “Savoir Faire”, pratiquer un métier dans les Règles de l’Art et rencontrer des Passionnés. Et cela dans un endroit qui a su préserver une authenticité et une âme propres aux ateliers d’artistes. Vous apprenez les bases et les gestes du métier de doreur, réalisez votre propre oeuvre grâce aux conseils professionnels de Bruno. Le résultat final pour moi a été non seulement cette pièce gravée et dorée, mais aussi la richesse de cette formation et les contacts avec les autres participants avides comme moi des techniques de ce métier manuel magnifique.” Christine Boutroue formation professionnelle 2014
Latechnique de la dorure consiste à appliquer la mixtion sur la zone à décorer, la laisser sécher quelques temps, pour recouvrir ensuite le motif d’une feuille d’or ou comme nous l
Atelier DIY Au programme Venez avec un petit objet à dorer surface à dorer environ 10 x10 cm et redonnez lui une seconde vie. Le support peut être du bois , métal, coquillage, galet, papier épais ... Si vous n'avez pas d'objet personnel, Marie vous propose de dorer une illustration de sa marque Potron Minet au format A5 14,8 x 21 cm que vous pourrez ensuite exposer chez vous dans un cadre ou offrir en cadeau. Marie vous accueillera et étudiera avec vous votre objet et les étapes nécessaires pour faire une dorure à la feuille _ préparer le support _ pose de la mixtion _ pose de la feuille d'or Les pauses nécessaires au séchage entre les étapes seront de bons prétextes à savourer un café/thé et répondre à vos questions. En 3h, vous apprendrez la technique de dorure à la mixtion et repartirez avec votre objet sublimé il est possible que l'objet ne soit pas totalement sec après les 3h , vous pourrez le laisser à l'atelier et le récupérer plus tard, de même si votre objet n'est pas terminé et que vous avez de la disponibilité vous pourrez rester à l'atelier sans surfacturation Cours débutants, tout public minimum 13 ans. _ Matériel compris. 3 feuilles d'or 23 carats fournies par personne . Si votre objet nécessite plus de 3 feuilles d'or, vous pourrez acheter des feuilles d'or supplémentaires sur place n'hésitez pas à me contacter pour valider votre objet et connaitre le prix _ Durée 3h _ tarif 75€ Autres informations utiles Mon atelier s'adresse autant à des débutants qu'à des personnes expérimentées. Les enfants mineurs sont bienvenus accompagnés à partir de 13 ans. ÉQUIPEMENT FOURNI Tout l'équipement et les outils sont fournis sur place.
Leblanc permet de coller la feuille d'or et le jaune est un excellent liant pour les couleurs. Si l'on ne veut faire que de la calligraphie, le matériel est très modeste. Il faut un porte plume ( il en existe à tout les prix) et plusieurs plumes à bec droit ou légèrement incliné en différentes tailles. Et bien sûr de l'encre.
Partons à la découverte d’un art fascinant, qui vous irradie littéralement tant sa pratique est étincelante la dorure. Cette pratique fait partie de ces métiers d’art qui nous captivent tous. Une jeune professionnelle a accepté de nous ouvrir les portes de son atelier Lamant, artisan doreuse, a été formée selon la tradition. Elle maîtrise les feuilles d’or et de métaux qu’elle applique sur tous supports, au grès de ses propres projets et ceux de ses clients. Restaurer un cadre pour un particulier, collaborer avec un artiste pour la création d’une oeuvre, décorer un hôtel particulier ou encore participer à l’élaboration d’un manuscrit enluminé, les travaux sont visiblement divers et comment la dorure est-elle arrivée dans votre vie ?– Il y a 6 ans, lorsque j’ai commencé à travailler chez Sennelier*, j’ai découvert les feuilles d’or et le matériel utilisé par les doreurs. J’ai tout de suite été fascinée par ce métal si précieux qui demande tant de délicatesse et ce savoir-faire ancestral, gardé précieusement. Je me suis donc rendue chez un artisan doreur restaurateur antiquaire, à Beaune, pour en apprendre plus et … ce fut le coup de foudre !* Magasin spécialisé de fournitures pour artistes. 3 quai Voltaire. 75007 nous dire ce qui vous passionne dans cette pratique ?– Beaucoup de choses ! Je suis fascinée par ces petites feuilles de métal, plus légères qu’une plume, qu’on doit apprendre à apprivoiser et qui peuvent pourtant métamorphoser l’objet sur lequel elles se posent. Et puis dorer est un exercice particulier qui demande d’être extrêmement calme et détendu, alors à chaque fois que je pose des feuilles d’or j’ai l’impression que le temps s’arrête autour de moi. J’aime aussi le fait qu’il y ait un processus long et minutieux avant d’en arriver là . On m’a souvent reproché d’être trop minutieuse, mais dans ce métier, je peux donner libre cours à mon extrême minutie !D’autre part, la dorure, c’est aussi la restauration et pour moi c’est à chaque fois un voyage dans le temps. Pouvoir toucher un objet qui a traversé les siècles, qui a parfois même côtoyé d’illustres personnages, et lui redonner de sa splendeur c’est merveilleux !Comment devient-on Doreur professionnel ? Où et comment peut-on se former ?– La majorité des futurs doreurs apprennent leur métier grâce à l’apprentissage. Il y a assez peu d’écoles qui forment les apprentis en France. La plus connue est l’école de La Bonne Graine » à Paris*. Elle permet aussi aux personnes ayant dépassé l’âge d’être apprenti 26 ans, de bénéficier quand même de l’apprentissage grâce à une formation de reconversion. Au terme de cette formation, les apprentis passent les épreuves du CAP doreur à la feuille ornemaniste ». Il existe également des contrats aidés qui permettent d’apprendre le métier directement chez un artisan. De manière générale il vaut mieux se méfier des cours privés qui promettent une excellente formation mais qui sont en réalité très onéreux pour des résultats qui ne sont pas toujours au rendez-vous. De plus, le monde de la dorure est un milieu très fermé dans lequel on doit apprendre à se faire connaitre. Il est donc important de passer par la case apprentissage » chez des artisans, non seulement pour bénéficier de leur savoir mais également pour qu’ils puissent juger des qualités de leur apprenti et l’aider à se construire un réseau.* École d’ameublement de Paris – La Bonne Graine – 200 Bis Boulevard Voltaire – 75011 ParisQuelles qualités faut-il avoir pour être doreur ?– De la patience, de la délicatesse et une grande minutie ! Et paradoxalement il faut aussi savoir travailler très rapidement mais avec beaucoup de une icône, une enluminure ou une ornementation, le processus est-il le même ?– Dans ces 3 cas, même si les supports sont assez différents, le processus va être relativement proche puisqu’il s’agit d’une dorure dite à la détrempe » ou encore à l’eau » qui fait appel à une technique ancestrale utilisant une assiette à dorer sorte de pâte argileuse mélangée à de la colle de peau de lapin sur laquelle l’or va venir se coller. Seuls les apprêts vont varier un peu. Là où le processus diffère vraiment, c’est lorsque l’on veut dorer sur un support en verre, résine, métal, sur une toile peinte à l’huile ou à l’acrylique ou encore sur du papier… On doit alors utiliser des techniques de dorure plus modernes telles que la mixtion grasse ou maigre ou la parler de spécialités au sein même de ce métier ?– Au XVIIIe siècle, lorsque les doreurs travaillaient principalement sur du mobilier, il y avait effectivement des spécialités très distinctes l’un apprêtait le support, le suivant reparait les ornements, celui d’après posait l’assiette… presque du travail à la chaine avant l’heure ! De nos jours le métier de doreur a beaucoup changé il est rare de recevoir des commandes de fabrication de mobilier doré, le plus souvent il s’agit de restauration. Mais de nouveaux aspects du métier sont nés avec l’évolution des techniques, ainsi les doreurs sont très souvent amenés à travailler sur des chantiers de construction de villas, palaces, hôtels particuliers… ou pour venir restaurer les dorures des monuments nationaux. Il arrive également de plus en plus que des artistes peintres, plasticiens, designers… fassent appel à des doreurs pour inclure un travail de dorure sur leurs œuvres ou même pour la dorer en revenir aux spécialités, le doreur d’aujourd’hui doit et apprend à être entièrement polyvalent mais il va de soi que certaines personnes sont plus douées pour certaines choses que pour d’autres et on retrouve donc plus ou moins des spécialisations au seins d’un même atelier ou d’une équipe, mais heureusement nul n’est obligé de se cantonner à une seule et même tâche durant toute sa carrière !Voici ce que l’on trouve dans les magasins spécialisés Mixtion grasse ou maigre / or véritable ou simili or / Feuilles libres ou adhérentes. Pouvez-vous nous guider dans ces choix ?Tout d’abord le choix de la mixtion La première question à vous poser est sur quel support vais-je dorer ? ». La mixtion grasse étant, comme son nom l’indique, fabriquée à base d’huile, vous pourrez l’utiliser sur à peu près tous les supports à l’exception du papier, du parchemin ou tout autre supports trop absorbant pour elle, sur lequel vous risqueriez de voir apparaitre une belle tâche d’huile autour de votre dorure. La mixtion maigre ou à l’eau peut quant à elle être utilisée sur tous les supports, mais elle présente une qualité d’adhérence moins bonne que la mixtion à l’huile, ce qui fait qu’elle est plutôt à réserver aux supports qui ne peuvent pas recevoir d’huile ou à un travail qui ne risque pas d’être trop manipulé ou qui n’ira pas en cela, si vous ne savez pas encore quelle mixtion choisir voici quelques éléments qui pourront vous aider à faire votre choix La mixtion à l’huile est très odorante prévoir une pièce ventilée alors que la mixtion maigre ne l’est pas du tout. La mixtion à l’huile demande un temps de séchage préalable avant de passer à la pose de la feuille d’or. 3h, 12h, 24h…, selon ce qui est indiqué sur l’emballage de votre mixtion ces temps sont donnés à titre indicatif et peuvent varier fortement en fonction de la température de la pièce et de l’hygrométrie, il est donc conseillé de rester à proximité de votre travail pour vérifier régulièrement son état de séchage. Le laps de temps pendant lequel vous pouvez poser la feuille d’or avant séchage complet de la mixtion dépend également de la mixtion que vous aurez choisie. La mixtion à l’eau, quant à elle, ne demande pas de gestion du temps de séchage pour la simple et bonne raison qu’elle ne sèche pas. En effet la mixtion une fois posée sur le support se transforme en une espèce de pellicule de colle double-face ». On peut donc poser l’or tout de suite après avoir passé la mixtion ou attendre 24h ou plus avant d’attaquer la choix de la feuille d’or Si vous choisissez de l’or véritable, vous pouvez trouver un très grand choix de couleurs et de nuances. Vous seul saurez ce qui convient le mieux à l’idée que vous avez en tête. Une fois la couleur choisie vous pourrez opter pour une version libre » ou adhérente » ou encore appelée or collé ». La feuille libre est la plus classique, mais il faut disposer d’outils pour pouvoir l’utiliser un cousin à dorer pour poser la feuille, un couteau pour la découper, une palette à dorer sorte de pinceau large et très plat pour prendre le morceau de feuille et la déposer sur le support et un appuyeux pour venir tapoter ou lisser la feuille feuille adhérente ou collée est une feuille d’or qui a été posée sur un carré de papier de soie blanc et qui a subi une forte pression lors de la mise en carnets, de manière à ce qu’elle reste collée au papier de soie. Vous pouvez donc manipuler la feuille d’or avec vos propres mains en prenant garde de poser les doigts uniquement sur le papier de soie. Il vous suffit donc de venir appliquer la feuille d’or sur votre mixtion, d’appuyer au dos de la feuille pour s’assurer qu’elle adhère bien au support et de retirer ensuite le papier de soie. L’avantage de cette technique est qu’elle ne nécessite pas d’outils. Par contre, elle ne peut être utilisée que pour une dorure à la mixtion et non avec une assiette à dorer ou une gélatine, la feuille d’or est moins brillante du fait de la pression subie lors de la mise en carnets et il faut prendre garde que la feuille de papier de soie ne vienne pas se coller à la mixtion ce qui risquerait de faire des traces très peu choix possible la simili-feuille d’or, autrement dit feuille de cuivre jaune ou de laiton. Outre le fait d’être beaucoup moins cher, ces feuilles sont aussi beaucoup plus épaisses, ce qui permet de les prendre à la main sans outils particuliers un pinceau doux pour lisser la feuille une fois posée est toujours le bienvenu. Leur inconvénient à plus ou moins long terme, elles oxydent, ce qui veut dire qu’il vaut mieux vernir votre dorure à moins que l’oxydation ne soit un effet recherché.En termes de couleur, il existe en plus des feuilles d’or véritable, des feuilles de cuivre rouge ou d’aluminium, suffisamment épaisses pour les prendre à la main, mais aussi des feuilles d’argent ou de palladium métal de couleur argentée qui n’oxyde pas contrairement à l’argent. Ces deux dernières devront être travaillés avec des outils comme pour la feuille d’or conseilleriez-vous à un débutant qui voudrait simplement ornementer sa peinture ?– Si vous n’avez jamais utilisé de feuilles d’or avant, je vous conseille vivement de faire un essai au préalable sur un support similaire papier, toile, avec le même type de peinture. L’idée de faire un test à la feuille de cuivre pour une dorure qui sera finalement à la feuille d’or n’est pas forcément bonne, dans le sens ou la feuille de cuivre réagit différemment du fait de son épaisseur bien plus importante. Mieux vaut sacrifier une feuille d’or et être sûr de son geste ensuite. Une chose qui a son importance aussi quand vous dorez, respirez très lentement ou bien votre feuille va s’envoler ! Il est difficile de donner plus de conseils puisque chaque cas est différent. Par exemple si vous travaillez sur papier il est important de penser à passer un vernis de préférence acrylique avant votre mixtion maigre pour qu’elle ne soit pas absorbée par le papier. Si vous travaillez sur une toile, mettez votre toile à plat dans la mesure du possible pour éviter que la mixtion ne coule en séchant. Si vous travaillez avec une mixtion à l’huile, passez votre mixtion en couche très fine et étirez-la au ne sont que quelques exemples mais les cas sont multiples donc n’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel si vous avez des parle de brunir l’or », qu’est-ce que cela signifie ?– Il s’agit d’une étape propre à la dorure traditionnelle à la détrempe. Brunir l’or c’est l’écraser, le polir avec un outil appelé le brunissoir une pierre d’agate montée sur un manche en bois. Ceci a pour but de faire briller l’or. En contrepartie, les parties non brunies sont matées avec de la colle de peau de lapin pour accentuer le contraste entre les parties brunies et non brunies. Ainsi on va donner du relief à notre objet doré. Il n’est pas possible de brunir l’or posé avec une mixtion car le geste effectué ne ferait qu’arracher l’or. Cependant, il existe une technique de simili-bruni » qui consiste à passer un vernis très brillant type vernis flatting sur les parties que l’on veut voir brunies, puis de passer la mixtion sur l’ensemble du support et de venir essuyer avec un chiffon doux, d’un geste rapide, les zones de brunis. On pose ensuite l’or et une fois sec, on verra apparaitre des zones ressemblant à de véritables se passer d’assiette à dorer ?– L’assiette à dorer n’est indispensable que dans le cas d’une dorure traditionnelle à la détrempe. En plus d’aider l’or à se fixer, c’est elle qui permet à l’or de briller lorsqu’il est bruni et elle donne également une nuance de couleur à l’or selon la couleur d’assiette choisie. Il existe de nombreuses couleurs d’assiette dont les plus courantes sont le rouge, le jaune, le noir et le vert. Bien entendu, si vous voulez retrouver cette nuance de couleur en utilisant une mixtion, vous pouvez tout simplement peindre votre support de la couleur souhaiter avant de poser votre a été jusqu’à présent votre expérience la plus marquante ?– Sans hésiter, les années passées à travailler au côté de l’artiste Gérard Garouste. Mettre la dorure au service de l’art n’est pas quelque chose qui plait à tout le monde, mais pour ma part, je trouve que c’est un très beau mariage et je continue, depuis, à travailler ponctuellement avec des artistes de tous toute dernière question Aurélie, accepteriez-vous de nous parler de vos projets pour l’avenir ?– Bien sûr ! Actuellement je fais principalement de la restauration, mais selon le support, j’ai deux approches différentes. Soit je travaille sur du mobilier ou de l’encadrement ancien, auquel cas je le restaure dans les règles de l’art pour lui redonner l’éclat de sa jeunesse ; soit je travaille sur des meubles modernes » XXème siècle ou des reproductions modernes d’anciens mobiliers, souvent trouvés sur des brocantes ou récupérés in-extrémis avant qu’ils ne soient jetés. Dans ce cas, je m’applique à réparer ces meubles, et à leur redonner une seconde vie, parfois en les transformant totalement, mais toujours avec une petite touche de dorure quelque part. Je revends ensuite ces meubles sur différentes web-plateformes et, d’ici la rentrée, sur mon propre site internet*.A l’avenir je compte étendre cette activité en m’entourant d’artisans spécialisés dans l’ameublement tapissier, ébéniste, artiste peintre…. J’espère pouvoir ouvrir, d’ici environ 3 ans, une boutique-atelier dans laquelle les gens pourront venir trouver leur bonheur mais aussi amener un meuble qu’ils veulent faire restaurer, transformer, ou encore pour des fabrications sur mesure. Mais je compte bien sûr ménager du temps pour continuer à travailler avec des artistes et des designers tel que je le fais aujourd’hui. J’ai aussi un autre projet qui devrait bientôt voir le jour il s’agit d’une ligne de mobilier et d’objets inspirés des anciens cabinets de curiosité. Mais je n’en dis pas plus pour l’instant et vous donne rendez-vous sur Pour contacter Aurélie Lamant ou suivre ses travaux Mail web –
Nousrevoilà ! Après quelques mois d’absence sur ce blog (pour de bonnes raisons, hein, entre bébé, déménagement à l’étranger, installation, changement d’atelier et création d’une nouvelle entreprise pour ma marque je n’ai pas chômé !) nous voilà donc de retour avec, pour commencer une petite mise à jour de ce test dorure de ces 4 bagues, réalisées il y a un an
Appliquer une feuille d’or ou d’argent apporte une décoration unique dans son ouvrage. Cet atelier créatif vous propose les principes de base de la technique d’application des feuilles d’or. La technique est facile à réaliser, elle nécessite les produits adaptés, quelques essais et un travail soigné dans la pose de la feuille d’or ou d’argent. Une feuille […] L’effet doré est très prisé lorsqu’il est question de renvoyer une pièce à un style versaillais à travers son association avec l’or, un matériau précieux synonyme de richesse. Il est ainsi possible d’appliquer de la dorure à la feuille d’or afin de garantir au maximum cette tendance particulière. Tour d’horizon sur les différents conseils et […] Appliquer une feuille d’or ou d’argent apporte une décoration unique dans son ouvrage. Cet atelier créatif vous propose les principes de base de la technique d’application des feuilles d’or. La technique est facile à réaliser, elle nécessite les produits adaptés, quelques essais et un travail soigné dans la pose de la feuille d’or ou d’argent. […] La dorure est une technique visant à rehausser les objets d’art, elle consiste à appliquer une épaisseur d’or sur une autre substance, métal, bois, marbre, cuir, etc. L’or est un métal brillant de couleur jaune qui symbolise depuis toujours l’immortalité, l’éternité et la richesse. Résistant à la corrosion et à l’oxydation, il est considéré comme le plus […]
Ledoreur à la feuille ornemaniste à Nice, SEFLOBAT propose différentes méthodes pratiques. L’une de ces méthodes concerne la dorure cadre ancien à Nice avec un certain degré d’efficacité. Voir tous les profils. A. Adapt 06 doreur à la feuille ornemaniste à Nice. Adapt 06. Adapt 06 s'initie dans de nombreux dorure a la feuille, dorure cuir, peinture dorure or, cadre
Atelier de Dorure Antoine PALOMARES DoreurDécoration tous matériaux Cours, stages de dorure et formation professionnelle continue. Les formations que nous dispensons vous permettent d'apprendre la dorure à la feuille d'or sur bois, les techniques traditionnelles de la dorure à l'eau à la détrempe et la dorure à l'huile mixtion. Comment apprendre à dorer cours sur les techniques traditionnelles 18ème, 19ème et sur les différentes étapes de la dorure à la feuille. Application les techniques sur un support pédagogique réalisation que vous emporterez chez vous. Apprentissage des techniques de la dorure sur bois et des différentes étapes de la dorure à la feuille. Les stages de dorure que nous dispensons, peuvent faire l'objet de prise en charge financière par les différents OPCA et dans le cadre du DIF. Droit Individuel à la Formation.
Cesquatre feuilles n’appartiennent en fait qu’à deux campagnes de dorure : les deux premières feuilles correspondent à une zone de chevauchement de la dorure initiale, alors que celles en surface correspondent à la phase de redorure. Les mesures effectuées sur les deux premières feuilles présentent une épaisseur variant entre 1,8 µm et 2,5 µm. Les deux feuilles situées au
Action non modulaire non conventionnée Durée moyenne 14 h AF_76411 Niveau d'entrée 1 - Savoirs de base Fin d'études primaires Niveau de sortie Sans niveau spécifique Validation partielle - Attestation d'acquis ou de compétences Publics visés Artisan, Conjoint collaborateur d'artisan, Femme, Particulier, individuel, Public sans emploi, Salarié, Tout public Organisation pédagogique en savoir plus... Information sur les publics visés Artisan, Conjoint collaborateur d'artisan, Femme, Particulier, individuel, Public sans emploi, Salarié, Tout public Formations adultes. Compréhension du français, bonne perception visuelle, bonne aptitude au travail manuel, sensibilité artistique, et motivation sont nécessaires. Pré-requis Compréhension du français, bonne perception visuelle, bonne aptitude au travail manuel, sensibilité artistique, et motivation sont nécessaires. Objectifs Dorure à la feuille d'or sur Instacoll & Kolner brunissage sans agate, sans assiette et sans apprêt. Préparation des supports à la brosse Application des mixtions, Kolner et Acrylique à la brosse synthétique. Dorure à la feuille d'or. Mise en application des techniques contemporaines de la dorure à la feuille d'or, Instacoll & Kolner, afin d'assimiler les différentes étapes et la préparation de tous les produits utilisés. Description Les connaissances acquises durant ce stage de dorure vont vous permettre de découvrir l'application de la feuille d'or sur plusieurs supports au profit de votre développement et créativité personnelle et/ou professionnelle. Programme complet fichier joint. Organisation de la formation Cours du jour Périodicité de la formation Périodicité irrégulière Nombre de sessions par an 5 Spécialité de formation Travail du bois et de l'ameublement 234 Domaines dorure art 45540 Métiers Décoration d'objets d'art et artisanaux B1302
agUtW. 911lb4yoze.pages.dev/103911lb4yoze.pages.dev/72911lb4yoze.pages.dev/5911lb4yoze.pages.dev/396911lb4yoze.pages.dev/296911lb4yoze.pages.dev/150911lb4yoze.pages.dev/51911lb4yoze.pages.dev/173911lb4yoze.pages.dev/318
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